La cabinet du ministre Henry (Ecolo), en charge de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de la mobilité, vient d’annoncer la mise en ligne, pour la fin du mois, de la cartographie bruit de la Région, laquelle conformément aux prescrits de la Directive 2002/49/CE prévoyait la réalisation de ces cartes pour... 2007.
La carte reprendrait les zones principales en Wallonie exposées au plus grand trafic routier et ferroviaire. Un zoom permettrait de découvrir, à l’échelle d’un quartier, la source et le niveau sonore éventuellement gênant.

Il n’est pas inutile de rappeler que les nuisances sonores générées par les différents modes de transport représentent une menace sérieuse pour la santé humaine. Plus de 44% des citoyens de l’Europe des 25 sont régulièrement exposés à des niveaux de bruit reconnus comme étant dommageables pour la santé par l’OMS. De multiples possibilités existent pour réduire cette exposition, mais elles ne sont pas toujours aisées à mettre en œuvre, si tant est que la volonté de le faire soit au rendez-vous. Pour aider à appréhender cette nuisance complexe, la Fédération a réalisé une synthèse : « Sources et impacts sanitaires du bruit des transports » qu’elle met à disposition sur votre portail de la santé environnementale.

L’actualité en la matière pointe d’ailleurs une nouvelle recherche menée par des chercheurs danois qui a montré que le risque d’accident vasculaire cérébral est plus élevé chez les personnes soumises au bruit lié au trafic routier. Ce risque est plus important chez les personnes âgées de plus de 65 ans.

Sur base d’un échantillon de 51 485 personnes les chercheurs ont montré que toute augmentation de bruit de l’ordre de 10 décibels accroit de 14% le risque d’accident vasculaire cérébral. Ce risque augmente encore au-delà de 65 ans. Enfin, l’étude montre que 60 décibels est le seuil à partir duquel le risque est le plus élevé.

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