Ce rapport met en évidence les impacts des substances chimiques sur les capacités de reproduction de plusieurs espèces de vertébrés, et notamment des poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères.

Ces découvertes s’ajoutent aux préoccupations concernant les propriétés de perturbateurs endocriniens des substances chimiques mises en évidence ces dernières années : caractéristiques intersexuelles, testicules non descendus, testicules anormaux, etc.

Gwynne Lyons, auteur du rapport et directrice de CHEM Trust, commente : "Une action urgente est nécessaire pour contrôler les effets des substances chimiques sur le système endocrinien, et plus de ressources sont nécessaires pour contrôler la faune et flore. Si les populations d’animaux sauvages s’effondrent, il sera trop tard. À moins qu’assez de mâles ne contribuent à la génération suivante, il y a une menace réelle sur les populations animales à long terme.

Il est maintenant clairement démontré, au-delà du doute, que plusieurs ’androgynes’ peuvent agir ensemble comme un mélange ou un cocktail pour causer des effets même quand individuellement chaque produit chimique est au-dessous de la concentration à laquelle il causerait le mal tout seul. L’union européenne doit tenir compte de cet effet cocktail dans le cadre de sa législation, ou les capacités de reproduction des espèces seront mises en danger. "

Pour en savoir plus (en anglais seulement) : « Effects of Pollutants on the Reproductive Health of Male Vertebrate Wildlife - Males Under Threat »