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Rien ne sert de subsituer une substance dangereuse par… une substance dangereuse ! - Santé Environnement
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Notre environnement - Agents chimiques - Comprendre
Rien ne sert de subsituer une substance dangereuse par… une substance dangereuse !
par Valérie Xhonneux - 9 octobre 2014

La SIN List – pour Substitute It Now – recense depuis 2008 les substances chimiques problématiques pour la santé humaine et susceptibles de se voir interdire de mise sur le marché lors de la mise en œuvre de la législation européenne. Elle compte aujourd’hui 28 substances supplémentaires et se voit dotée d’un nouvel outil : SINimilarity. Grâce à lui, les substances similaires à celles reprises sur la liste SIN seront plus facilement identifiables, et leur utilisation comme substituts pourra donc être évitée.

Les nouvelles substances reprises sur la SIN-List sont particulières : la plupart d’entre elles ont été utilisées pour remplacer des substances chimiques connues pour être dangereuses, tout en étant tout aussi problématiques. Tel est le cas du Bisphénol F et du Bisphénol S, fréquemment utilisés pour remplacer le désormais célèbre BPA, alors qu’ils possèdent des propriétés de perturbation du système endocrinien ! Leur utilisation ne règle donc aucunement les problèmes générés par le BPA… et cette substitution n’est donc absolument pas durable (c’est le moins que l’on puisse dire !). Par ailleurs, la SIN list a été divisé en 31 groupes, sur base des structures et des propriétés toxiques des substances, de manière à augmenter sa lisibilité.

L’outil SINimilarity permet d’identifier parmi 80.000 substances chimiques celles qui ont des propriétés similaires à n’importe quelle substance reprise sur la SIN List. Il s’agit bien d’un outil destiné à soutenir les entreprises dans leur démarche d’élimination des substances dangereuses de leurs produits.

Au dela de l’accès à l’information clair et immédiat proposé par ces outils, ChemSec et l’ensemble des associations environnementales soutenant le projet entendent également souligner l’importance de voir évoluer le cadre législatif sur les substances chimiques. Si REACH a adopté une approche substance par substance, les législations du futur devront agir de manière plus globale sur des groupes de substances similaires – en veillant bien évidemment à ce que les substituts aux substances dangereuses ne présentent pas de risques pour la santé humaine.