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Electrosensibilité : une souffrance en mal de reconnaissance - Santé Environnement
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Vie active - GSM - ondes électromagnétiques - Comprendre
Electrosensibilité : une souffrance en mal de reconnaissance
par Fil d’infos et actualité - 13 août 2014

Chaque été, l’association Une terre pour les électrohypersensibles (EHS) organise un rassemblement international – il aura lieu cette année du 25 août au 1er septembre dans les gorges du Riou-Froid (Hautes-Alpes) – qui, à lui seul, témoigne de la détresse des personnes allergiques aux ondes électromagnétiques. La liste de leurs symptômes est longue : maux de tête, douleurs articulaires et musculaires, insomnies, acouphènes, troubles de la vision, perte de mémoire, nausées, dépression…

Pourtant, cette souffrance est encore mal comprise et très peu prise en charge. Car la médecine, désemparée par ce tableau clinique protéiforme, rechigne à l’imputer aux radiofréquences générées par les technologies sans fil, téléphones mobiles, réseaux Wi-Fi et autres antennes-relais.
L’Organisation mondiale de la santé – qui, en 2011, a classé les champs électromagnétiques comme « cancérigènes possibles » – a certes reconnu, dès 2005, que ces symptômes « ont une réalité certaine et peuvent être de gravité très variable ». Mais, ajoutait-elle, « il n’existe ni critères diagnostiques clairs pour ce problème sanitaire ni base scientifique permettant de relier les symptômes à une exposition aux champs électromagnétiques ».

« PAS DE PREUVE EXPÉRIMENTALE ET REPRODUCTIBLE »

En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a rendu des conclusions similaires. En octobre 2013, elle notait : « Aucun auteur [scientifique] n’a contesté la réalité du vécu des personnes qui attribuent leurs problèmes de santé à une exposition aux radiofréquences. Toutefois, il n’y a pas, à ce jour, de preuve expérimentale et reproductible d’un lien de causalité. »

L’Anses n’en prend pas moins le sujet suffisamment au sérieux pour lui consacrer un rapport spécifique, attendu pour le premier semestre 2015. Au reste, elle « recommande de limiter les expositions de la population aux radiofréquences – en particulier des téléphones mobiles –, notamment pour les enfants et les utilisateurs intensifs ».

Lire la suite de cet article de Pierre Le Hir sur lemonde.fr