L’agence Danoise de protection de l’environnement vient de publier une étude ayant pour objectif d’évaluer l’exposition totale d’un enfant de deux ans à différentes substances chimiques sur une journée et quantifier les risques qui en découlent pour leur santé.
A l’heure où aucune analyse systématique n’est réalisée pour évaluer l’ampleur et l’impact de notre exposition combinée à différentes substances chimiques, cette étude fait figure de révolution.
Tant les produits alimentaires que les produits de consommation courante, comme les jouets, ont été abordés, alors qu’une quinzaine de substances étaient recherchées. Parmi elles : le DEHP, divers PCBs et paraben et le Bisphénol A.
Trois conclusions ont été tirées par les auteurs de l’étude :
un faible nombre d’expositions à de hautes teneurs de perturbateur endocrinien peut résulter en un risque critique pour les enfants de deux ans
les quantités absorbées par ces enfants, en particuliers pour certains phtalates et dioxines, le sont majoritairement via l’alimentation, l’air intérieur et les poussières et représentent un risque de perturbation du système hormonal
les quantités de paraben absorbées proviennent majoritairement des produits cosmétiques (lotions solaires par exemple) et représentent également un risque de perturbation de leur système hormonal.
Par ailleurs, il est nécessaire de réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens tant via l’air, l’alimentation que les autres catégories de produit examinées : cosmétiques, jouets, vêtements, etc.
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