Les compte-rendu des discussions ayant eu lieu début de cette semaine entre les différents commissaires européens laissent entendre que si le Commissaire Potocnki reconnaît l’efficacité de la directive National Emission Ceilings (NEC) et ses nombreux impacts positifs sur la santé humaine et l’environnement – influences positives qui appellent un renforcement des objectifs via une révision indispensable de la directive - cette révision n’en n’est pas pour autant prioritaire, l’énergie, les transports et l’agriculture bénéficiant des faveurs du Commissaire en charge de l’Environnement. Sans que ce dernier ne précise quelles actions prises dans ces domaines spécifiques seront susceptibles de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air.

Une évaluation couts-bénéfices, disponibles sur le site même du Commission Potocnik, montre pourtant que les bénéfices attendus de la révision de la Directive NEC – tant d’un point de vue environnemental, sanitaire qu’économique -dépasseraient significativement les coûts qu’elle entrainerait. Par ailleurs, cette révision initialement prévue pour 2007 est depuis cette date sans cesse repoussée par la Commission Européenne, malgré de nombreux appels de la société civile pour qu’elle ait lieu rapidement.
Vous pourrez trouver dans ces articles quelques rappels sur les impacts sanitaires de la pollution atmosphérique.