Plusieurs substances chimiques peuvent engendrer des risques pour le système nerveux. Parmi celles-ci, l’exposition au plomb suscite l’inquiétude dans plusieurs pays d’Europe dont la Belgique. Il est difficile de fixer un seuil d’exposition pour ce qui est des effets neurocomportementaux et il est donc prudent d’assumer qu’il n’y a pas de niveau sûr. Les effets potentiels les plus importants concernent des retards de développement mental chez l’enfant.
Un risque d’effets neurologiques peut également être associé à l’exposition au méthyle mercure, qui résulte de la propension du mercure à se méthyler dans l’environnement. Ce risque existe surtout pour les personnes consommant de grandes quantités de poisson comme source majeure d’alimentation.
Des effets sur le système nerveux en développement des bébés peuvent découler de l’exposition aux PCB dans le lait maternel.
Les effets des polluants présents dans l’air à l’intérieur des bâtiments englobent les effets sur les sens et sur le système nerveux central. Les effets sensoriels comprennent ceux liés aux odeurs, aux irritations oculaires ou à la sécheresse de la peau qui peuvent être causés par les COV, le formaldéhyde et la fumée du tabac.