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OGM : le riche avenir du maïs toujours vert
par Alain Geerts - 28 août 2012

Une intéressante info glânée sur le site de Libération qui nous indique que Monsanto continue envers et contre tout à manipuler génétiquement les plantes, à commercialiser celles-ci, et par là même à entretenir un système agricole dépassé car néfaste pour l’agriculture dans son ensemble. Mais il est vrai qu’il dispose pour ce faire de l’appui quasi inconditionnel d’un monde agricole plus intéressé par les gains de production et donc les gains tout court que par la sauvegarde des équilibres fondamentaux de notre terre. Le traditionnel chapitre sur les bienfaits de cette production pour lutter contre la faim est bien entendu au rendez-vous. Heureusement, l’Union des scientifiques préoccupés (Union of Concerned Scientists) avance quelques objections que vous trouverez sur le site Suisse StopOGM. Mais il y a peu de chance qu’elles soient (aujourd’hui) entendues.

Au cœur du Nebraska, le maïs apprend à pousser sans eau. « Ceux-ci n’ont pas reçu une goutte en mai et juin », « ceux-là n’ont pas eu d’eau de début juillet à mi-août » et « ceux-ci n’en auront pas de mi-août jusqu’à septembre », explique Chandler Mazour, directeur du centre d’apprentissage de Monsanto à Gothenburg, montrant ses champs qui verdissent malgré cette disette.

Sur 130 hectares, le grand manitou de l’agriculture génétiquement modifiée teste ici plusieurs centaines de ses derniers hybrides de maïs et soja, dont le tout dernier de sa collection, le maïs DroughtGard. « Même s’il se met à pleuvoir [ce qui est peu probable en cet été brûlant au Nebraska, ndlr], le toit que vous voyez ici coulisse pour couvrir les plants, afin qu’ils ne reçoivent pas d’eau », explique Chandler Mazour. Les maïs qu’il désigne semblent tenir tête à ce régime sec : contrairement aux champs environnants, jaunis et rabougris, les DroughtGard sont encore bien verts. Leurs épis semblent de bonne taille, bien dressés, quand ceux des champs alentours tombent d’épuisement.

Afrique.

Premier OGM conçu pour faire face à la sécheresse, le DroughtGard ou MON 87460 de Monsanto est déjà autorisé sur le marché américain et devrait y être commercialisé la saison prochaine. « La plante est porteuse d’un gène qui l’aide à utiliser moins d’eau lorsqu’elle est en état de stress, explique Mark Edge, directeur marketing du programme DroughtGard. Au lieu de se fermer, les cellules de la plante continuent de fonctionner. » Les premiers tests ont permis d’assurer l’an dernier « jusqu’à 10 boisseaux de récolte supplémentaire par acre » (soit 103 kilos par hectare), assure ce commercial : « Là où les agriculteurs ne faisaient que 70 boisseaux par acre du fait de la sécheresse, le DroughtGard a permis d’en obtenir 80. »

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