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Institutions - Comprendre
Ouverture très discrète de la 5ème Conférence sur l’Environnement et la Santé
par Valérie Xhonneux - 10 janvier 2010

La 5ème Conférence ministérielle sur l’Environnement et la Santé organisée par le bureau régional de l’OMS pour l’Europe s’est ouverte à Parme (Italie) ce mercredi 10 mars. A l’opposé des enjeux climatiques, énergétiques ou liés à la biodiversité, cette question pourtant primordiale se débat dans l’indifférence médiatique. Nous vous tiendrons au courant des moments forts de cette rencontre à laquelle participe l’une de nos expertes.

La Conférence ministérielle sur l’Environnement et la Santé ouverte à Parme (Italie) ce mercredi matin réunit plus de 800 participants : ministres de la Santé et de l’Environnement, représentants de la Commission européenne, acteurs intergouvernementaux et non gouvernementaux, experts et délégués de la jeunesse. La Belgique y est représentée par une délégation associant les 4 Régions, les 3 Communautés et l’Etat fédéral emmenée par Philippe Henry, Ministre wallon de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et de la Mobilité en tant que Représentant de la Conférence Interministérielle Mixte Environnement Santé (CIMES). La Fédération y est représentée par Valérie Xhonneux, experte en Santé-Environnement de la Fédération.

Ces délégations examineront l’impact des politiques environnementales nationales et internationales sur la situation sanitaire des populations de la Région européenne de l’OMS et tenteront de se mettre d’accord sur la voie à suivre.

Force est de constater que l’importance de l’enjeu est inversement proportionnelle à la discrétion médiatique dans laquelle se passe l’événement. Si les crises énergétiques, climatiques et de la biodiversité sont désormais bien connues, il n’en va pas de même de ce que l’on peut considérer comme une quatrième crise tout aussi fondamentale : celle des impacts de l’environnement sur notre santé. Car nous sommes tous quotidiennement confrontés aux conséquences pour notre santé d’une exposition à divers polluants environnementaux : troubles respiratoires, épidémie de cancers, obésité, troubles du comportement, réduction de la fertilité... ne sont que les exemples les plus connus. La quasi absence de communication de la part de l’OMS autour de cet événement interpelle donc. Y aurait-il là une volonté de ne pas dramatiser les choses pour « protéger » la population face à l’ampleur des enjeux ?

La Fédération s’efforcera quant à elle de vous tenir informés de la teneur des débats. Rendez-vous vous donc dans les prochains jours pour retrouver les compte-rendus et partager les impressions de notre représentante sur place.