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Vie active - Transports - Comprendre
Face aux particules fines : mieux vaut être sur son vélo que dans son auto !
par Véronique Paternostre - 12 mars 2008

Le Vlaamse Instelling voor Technologisch Onderzoek (VITO/Institut technique de recherche technologique) a montré qu’un automobiliste dans une voiture sur autoroute subissait deux fois de particules fines qu’un cycliste roulant dans la rue de la Loi à Bruxelles.

Ce test fait partie d’une vaste enquête sur les liens entre la santé publique et la pratique du vélo.

Les chercheurs ont placé un appareil de mesure sur un vélo et l’ont
fait circuler dans trois endroits différents : le centre de Mol, la rue de
la Loi et la rue Joseph II à Bruxelles. Ils ont aussi placé un appareil
sur une voiture roulant sur l’autoroute en pleine heure de pointe.

A Mol, les scientifiques ont constaté la présence de 5.000 particules
fines par m3.

Dans la rue Joseph II, ce chiffre était estimé entre 20 et 30.000 particules.

Dans la rue de Loi, on recensait entre 30 et 50.000 particules fines avec des pics de 250.000 à proximité d’un bus.

Enfin, sur l’autoroute et dans la voiture, les capteurs ont enregistré 100.000 particules/m3.

Ces résultats font partie des bases du projet SHAPES mené par le VITO, la VUB et l’UCL sur le lien entre santé publique et pratique du vélo - lancement du projet ce 10 mars 2008 ! (voir article « SHAPES- Cyclistes ou non : participez ! »).