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Les jeunes et l'obésité : une question d'habitude de vie - Santé Environnement
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Vie active - Alimentation - Comprendre
Les jeunes et l’obésité : une question d’habitude de vie
par Alain Geerts - 11 octobre 2012

De très nombreuses enquêtes ou publications analysent la prévalence des problèmes de surpoids ou d’obésité chez l’enfant et chez l’adulte. Peu se sont intéressées à la population des 15-25 ans. Cette période entre la fin de l’adolescence et le début de la vie adulte est un moment critique de transition : prise d’indépendance, recherche du premier emploi, etc. Combien de jeunes rencontrent des problèmes de poids ? Comment certaines habitudes alimentaires aujourd’hui identifiées comme des facteurs d’obésité se sont-elles diffusées auprès des jeunes ? Se sont-elles massivement répandues ? L’entrée sur le marché du travail a-t-il un impact sur leurs comportements alimentaires ?

En partant des recherches qui ont mis en évidence des facteurs d’obésité dans les habitudes de vie, Doing Good Doing Well, a réalisé avec Ipsos et Logica Business Consulting une enquête auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 jeunes âgés de 15 à 25 ans, interrogés du 15 au 25 septembre 2012, via l’Access Panel Online d’Ipsos. Méthode des quotas Isee (sexe, âge, profession de la personne de référence du foyer, région et catégorie d’agglomération).

Un jeune sur 5 est en surpoids ou obèse. C’est l’un des constats majeurs de l’enquête conduite par Ipsos pour Doing Good Doing Well. Les habitudes de vie expliquent en grande partie cette réalité. A l’occasion de la sortie de l’enquête, Doing Good Doing Well, qui construit depuis trois ans pour des entreprises des projets bénéfiques pour elles et pour leur environnement, lance une initiative de mobilisation collective des entreprises pour la santé des jeunes : l’appel « BOUGER-BOUGER ». « Il faut changer radicalement de dimension en matière de lutte contre l’obésité, le surpoids et l’obésité qui atteignent les jeunes nuisent à la santé et au développement personnel de façon souvent irréversible » déclare Hélène Roques.

Près d’1 jeune sur 3 rencontre des problèmes de poids :

32% des jeunes ont un problème de poids : 19% sont en état de surpoids ou d’obésité et 13% sont en état de maigreur.

Le phénomène de sous-évaluation des problèmes de surpoids est réel :

Trois jeunes sur dix en surpoids ou obèses n’ont pas conscience de l’être puisqu’ils estiment être minces ou de corpulence normale (30%).

De très nombreuses habitudes alimentaires, massivement diffusées chez les jeunes, correspondent à des facteurs d’obésité connus :

61% des jeunes disent manger au moins une fois sur deux leur repas devant un écran.
54% déclarent ne pas manger au moins un repas sur deux à heure fixe.
48% ne prennent pas de petit-déjeuner au moins un matin sur deux.
47% prennent seul au moins un repas sur deux.
Plus d’un jeune sur trois déclarent que lorsqu’ils sont stressés, ils leur arrivent de grignoter toute la journée pour se remonter le moral (35% disant au moins une fois sur deux).
Plus d’un jeune sur quatre déclarent sauter un repas (26% disant au moins un repas sur deux).

Au cours des repas, les jeunes adoptent des comportements pouvant favoriser le surpoids ou l’obésité :

Les jeunes consacrent un temps très court aux différents repas (9 minutes pour le petit-déjeuner, 24 minutes pour le déjeuner et 27 minutes pour le dîner), ce qui explique probablement en partie le développement des habitudes alimentaires « à risque » : grignotage, saut de repas…
Près d’un jeune sur quatre boit « souvent » des sodas au cours de ses repas (23%). Seul un jeune sur 6 boit « très souvent » de l’eau au repas.
Seul un jeune sur trois déclare consommer quotidiennement à la fois des fruits et des légumes (38%).

La sédentarité des jeunes aggrave les risques de surpoids et d’obésité :

Plus d’un jeune sur trois déclare ne pas pratiquer de sport (38%).

La fracture alimentaire entre les classes aisées et défavorisées est aujourd’hui très forte :

La proportion de jeunes en état de surpoids ou d’obésité est de un sur dix au sein des foyers les plus aisés - foyer dont le revenu net mensuel est supérieur à 3 000 € - (10% des foyers) alors qu’elle est de un sur quatre au sein des foyers les plus modestes - foyer dont le revenu net mensuel est inférieur à 1 250 € - (24% des foyers).
Alors que, si un jeune sur quatre issu des foyers les plus aisés dit ne pratiquer aucune activité sportive (27%), cette proportion est presque de un sur deux au sein des foyers les plus modestes (44%).

L’alimentation n’est pas un poste prioritaire dans les dépenses des jeunes :

L’alimentation passe après l’habillement et la téléphonie : plus d’un jeune sur quatre est prêt à sacrifier la qualité et la quantité de son alimentation au profit de son habillement (31%) ou de la téléphonie mobile (25%).

La vie professionnelle des jeunes perturbe leurs habitudes alimentaires :

L’exercice d’une activité professionnelle contraint 59% des jeunes à déjeuner fréquemment sur le pouce et 32% des jeunes à sauter fréquemment la pause déjeuner.

Enquête sur les habitudes alimentaires des jeunes et l’obésité